À la fois fresque historique et grand roman d’amour, Le feu sur la peau paru chez Québec Amérique nous ramène à Montréal en 1885. Alors que les tensions politiques couvent, une épidémie de variole s’abat sur la ville, menaçant de décimer la population. Le jeune médecin franco-américain Thomas Massey prône activement pour la vaccination mais rencontre la résistance des autorités. De plus, la jolie guérisseuse Irlandaise Julia Donovan s’oppose à lui tout en tentant de le séduire. La mort se répandra tandis que l’amour forgera son chemin entre ces deux cœurs épris d’absolu. Solidement documenté et mené de main de maître par Paul Rousseau, ce récit nous plonge dans une intrigue palpitante.
Dans son livre 80 ans, un certain âge paru chez Albin Michel, le journaliste et auteur de nombreux ouvrages Jean-Louis Servan-Schreiber établit un parallèle entre sa vie de quadragénaire et sa vie actuelle, évoquant ses réussites comme ses échecs. C’est avec esprit et sans nostalgie apparente que ce jeune octogénaire raconte les événements de son parcours en soulignant combien il apprécie cette forme de continuité. Une lecture nous rappelant que le temps est un joyau et qu’il faut bien vivre au jour le jour pour y trouver toute la saveur d’exister.
Ayant fait connaître mondialement la Belle Province avec sa série Armand Gamache, Louise Penny vient de publier Au Royaume des aveugles chez Flammarion Québec. Apprenant qu’une parfaite inconnue les a choisis comme liquidateurs, le policier Armand Gamache, la libraire de Three Pines Myrna Landers ainsi que le jeune entrepreneur Benedict Pouliot se voient contraints de faire la lumière sur les clauses insolites du testament de Bertha Baumgartner. Doutant de la santé mentale de la défunte, tous trois tenteront de régler de leur mieux cette succession. Un roman qui garde en alerte jusqu’à la fin.
Incitant chaque lecteur à donner à la création la place qu’elle mérite, Créer, c’est exister paru chez Pyramyd est un ouvrage très inspirant. À partir de son expérience d’artiste et d’enseignante,Valérie Belmokhtar nous guide sur les chemins de la fantaisie. Soulignant l’aspect thérapeutique du processus créatif, l’auteure mentionne qu’ il n’est jamais trop tard pour s’adonner à une action positive qui procure une sensation d’accomplissement durable en donnant une dimension supplémentaire à l’existence. Une belle invitation à faire une petite place à l’art dans notre vie en choisissant le mode d’expression qui nous convient.
Claire Chainey, chroniqueuse